Reel 17427 - Page 2377

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Reel 17427 - Page 2377

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Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# PLENCH MISSION

**From:** Algiers

**To:** Washington

**Dated:** Oct. 1, 1943

**Rec'd:** Oct. 7, 1943

## 1921-1930

Très secret. J'ai convoqué aujourd'hui les représentants américain et britannique pour leur faire part de la situation de plus en plus difficile où nous plaçait la manière dont leurs gouvernements parrainent occupés à édifier en dehors de nous une politique italienne. En traitant avec le maréchal D'ADOGLIO qui me représente pas une force véritable, (1922) on était en train de créer une équivoque dont les conséquences pourraient être redoutables. Le comte SPORZA entrait maintenant en scène et l'attitude qu'il avait eue au sujet des affaires françaises depuis 1940, pour ne parler des années antérieures, nous faisait (prévoir) son intervention sans beaucoup de plaisir. Tout se passait comme si les deux gouvernements poursuivaient une politique de fait accompli. S'il (1923) en était ainsi, le moment viendrait peut-être où nous serions amenés à nous (dissocier) d'initiatives sur lesquelles nous ne sommes pas consultés, à nous désintéresser d'une politique méditerranéenne sur laquelle nous n'étions pas prêts à faire connaître nos sentiments et à laisser les conséquences s'en développer sans que nous ne participions plus en rien à ses affaires.

Mes (1924) interlocuteurs ont plaidé les circonstances atténuantes.

L'affaire italienne demeurait sur un plan strictement militaire et toutes les décisions qui avaient été prises l'avaient été pour des considérations qui s'imposaient au commandement en chef. On n'avait engagé aucune politique. C'est à la commission méditerranéenne que se défuniraient les principes de la politique interallée.

J'ai répondu que sur cette (1925) commission même nous n'avions encore autres renseignements que des déclarations de caractère vague et, en particulier, que nous manquions de toute information sur mandat que commission était appelée à recevoir.

Le représentant américain m'a dit alors qu'il était dans la même ignorance que nous, qu'en réalité ... de la question n'était pas achevée mais que, d'après les (1926) informations qu'il venait de recevoir et dont il ne pouvait me faire part que très confidentiellement, la commission pourrait être appelée à se

(continued)

File PG-368

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