Reel 17427 - Page 3075

Dublin Core

Title

Reel 17427 - Page 3075

Description

Quality Score: unknown
Needs Review: No
OCR Confidence: 0%
Character Count: 2345
Word Count: 360

Source

https://image-uab.canadiana.ca/iiif/2/69429%2Fc07d2q65dd7h/full/max/0/default.jpg

Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# P. C. N. L.

**From:** Algiers

**Date:** Dec. 23, 1943

**To:** Washington

**Reed:** Dec. 30, 1943

2971 (Parts 1-6) (London-Algiers 2033-2038)

Suite à mon tél. 2037.

Au cours de l'entretien que j'ai eu hier avec Sir ALEXANDER CADOGAN, je lui ai fait part des inquiétudes que nous éprouvions en présence de la lenteur avec laquelle évoluait la question de la convention de débarquement.

En abordant le fond de la question, je n'ai pas eu de peine à montrer à mon interlocuteur qu'en dehors d'un recours au Comité de la Libération Nationale il n'existait pour les alliés aucune solution raisonnable. Sir ALEXANDER, en a facilement convenu. Il a ajouté qu'il ne pensait pas que les Américains puissent sérieusement vouloir (Part 2) tenir le Comité à écart et rejeter le principe d'une convention de débarquement.

J'ai conservé l'impression que Sir ALEXANDER croyait qu'une décision favorable interviendrait dans un délai rapproché. Il m'a indiqué que lorsque cette décision serait acquise, la Commission Européenne de Londres resterait compétente pour discuter des questions politiques proprement dites quelles que soient les questions techniques d'ordre économique ou financier qui pourraient en fait être traitées à Washington.

Sir ALEXANDER, à qui j'ai résumé les indications (Part 3) dont vous m'avez fait part par votre télégramme 1409 a paru très intéressé par les mesures envisagées par le Comité de la Libération. J'ai profité de l'occasion qui m'était ainsi offerte pour lui demander ... du soi-disant projet anglo-américain destiné au peuple français et lui garantissant de libres élections.

Sir ALEXANDER m'a dit qu'il ne savait rien du projet en question. Je n'ai pas manqué de lui en indiquer les dangers, qu'il avait d'ailleurs immédiatement aperçus de lui-même. Il m'a assuré que la Grande-Bretagne restait hostile à toute forme d'intervention dans les affaires (des) pays alliés occupés et de la France en particulier.

(Part 4) M'inspirant de votre télégramme 1374, j'ai demandé à Sir ALEXANDER quelle avait été pendant la conférence de Téhéran la position des hommes d'état soviétiques sur la question de la "réduction inconditionnelle".

(groupe missing) reconnait que le gouvernement des Soviets se montrait moins attaché à cette formule que les puissances anglo-saxonnes.

(continued)

File PG-1000

Examination Unit