Reel 17425 - Page 0414
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- Reel 17425 - Page 0414
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- 
F.P.M.Le
From: Beirut
To: Paris
Nos: 120-150
Dated: Oct. 26, 1944
Sent: Oct. 26, 1944
Rec'd: Nov. 6, 1944
concernant les activités anglaises, on ne souhaite ... ... point de vue ... (transfert) de l'armée nationale syrienne pat s'effectuer (sans délai), et qu'à cet effet les conversations fussent reprises au point déjà fort avancé où elles avaient été laissées à la fin du mois de juin.
Prenant à son tour la parole, FARME DEY a indiqué que ce transfert était nécessaire pour compléter l'indépendance (121) de la Syrie et mettre ainsi le Gouvernement syrien en état de procéder éventuellement à d'autres négociations.
Dans ma réponse, j'ai commencé par préciser que la question de l'armée ne relevait d'aucune manière de l'accord du 22 décembre et que les déclarations faites par le Général CATROUX au mois de janvier, quand il avait été saisi de la question, étaient nettes et catégoriques. Malgré toutes les tentatives de mes interlocuteurs, je suis resté (122) très fermement sur cette position ... de principe, puisque les gouvernements locaux, inspirés par le Général SPEARS et par M. WAMBURGST, se sont efforcés à plusieurs reprises de donner à l'accord du 22 décembre une portée de principe général que cet acte n'a jamais sué.
J'ai rappelé ensuite pour quels motifs les conversations concernant armées avaient été suspendues à la fin (123) du mois de juin. Nous avions d'une part des raisons sérieuses de craindre qu'à la suite de tractations menées secrètement, la place occupée jusqu'ici par la France ne fut attribuée à une autre Puissance, ce qui était contraire aux assurances données depuis le premier jour par le Gouvernement syrien. Il apparaissait d'autre part que loin de faire preuve à notre égard de cette amitié et de cette bonne volonté qui étaient à la base (124) de l'accord 22 décembre, les autorités syriennes profitaient de chaque occasion pour exalter opinion publique contre la France. C'est à la suite de cette situation (inquiétante que je m'étais rendu à Alger pour rendre compte à mon Gouvernement. Il en était résulté une négociation à Londres qui avait dissipé tout malentendu entre les Gouvernements français et britannique qui permettrait de réaliser une entente parfaite concluant à l'opportunité voir intervenir des (125) traités entre la France et les Etats du Levant. Le Gouvernement syrien avait été saisi par
(continued)
Examination Unit,
File FG- 4237
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Citation
“Reel 17425 - Page 0414,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 22, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/11671.
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