Reel 17425 - Page 1432
- Title
- Reel 17425 - Page 1432
- Description
- Quality Score: unknown
Needs Review: No
OCR Confidence: 0%
Character Count: 2681
Word Count: 428 - Source
- https://image-uab.canadiana.ca/iiif/2/69429%2Fc09w08x6749w/full/max/0/default.jpg
- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # G.F.R.P.
**From:** Beirut
**To:** Paris
**Date:** Jan. 14, 1945
**To:** 64-74
**From:** Jan. 14, 1945
**From:** 64-74
Il a ajouté: "Le fait de voir le Gouvernement être le premier à demander les crédits nécessaires à la constitution d'une armée nationale en prenant en charge les forces actuelles avec équipement et armement de l'argent syrien, est une preuve suffisante de la détermination du ministère de réaliser ce projet" (65). "Je (65) déclare à cette occasion qu'il nous est particulièrement pénible de constater les tergiversations de la France à laquelle nous tendons notre main amicale alors qu'elle continue à hésiter à reconnaître notre indépendance. Notre pays me reconnaît ni mandat ni traité. Il convient à ce propos de souligner les controverses soulevées autour du traité. Les traités sont conclus d'habitude sur un pied d'égalité" (66).
"Mais il est enormal de voir des traités conclus entre un maître qui impose sa volonté et un esclave qui la repousse. Je déclare également qu'une force brutale cherche à nous dominer; elle veut par le moyen du traité consolider la prépondérance des sociétés étrangères et des concessions pour soumettre la nation à son joug. (67) Le pays nous a confié ses intérêts que nous défendrons jusqu'au bout. La force brutale pourrait faire quelque chose, mais rappelons que les Français étaient opprimés (et qu'il n'y a pas été libérés que grâce à force du droit. C'est précisément pour cela que nous leur demandons de respecter nos droits. Nous avons fait tout notre devoir. Nous n'avons pas eu peur de la France lorsqu'elle était forte, (68) il y a eu alors des troubles et des insurrections. Aujourd'hui les armées puissances ont reconnu notre indépendance et les pays arabes nous appuient l'armée nous appartient ainsi que son équipage, les cadres sont nous sommes dans la dernière phase des négociations et des paroles. (69) Si tout se réalise suivant notre désir nous ne demandons pas mieux, sinon nous sommes prêts à former une armée nationale et le pays est prêt de son côté à consentir tous les sacrifices nécessaires."
Répondant à une autre interpellation, le Président du conseil a déclaré que le Gouvernement a préparé deux projets de loi prévoyant, (70) le premier la service militaire obligatoire et le second les engagements volontaires. Un député a alors demandé au Ministre des Affaires étrangères le sens de la déclaration qu'il venait de faire, aux termes de laquelle les Français hésitent jusqu'à présent à reconnaître l'indépendance syrienne. (71) MARDAN DUMI, a répondu: "Nous demandons que cette reconnaissance soit complète. Nous voudrions le changement de la
**File PG-5138**
**Examination Unit**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17425 - Page 1432,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 31, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/12689.
Position: 4991 (1 views)