Reel 17426 - Page 3012

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Reel 17426 - Page 3012

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Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# TOPOLOGIE

## F. G. N. L.

From: Washington
Sent: Sept. 21, 1944
To: Algiers
Rec'd:Sept. 25, 1944
$5799-5804$
Diplo 2207.
Prière de re(tranamettre) à Paris sous le no 35.
Secret.
Les conversations de Québec se poursuivent actuellement à Hyde Park, propriété de campagne de la famille ROOSEVELT, ou' M. GRURCHILL est depuis quelques jours hôte du Président. La. présence du Premier britannique aux Etats-Unis n'a pas été révelée au public, et le plus grand secret entoure les entretiens des deux hommes d'Etat.

L'impression générale dans les milieux (5800) bien informés de Washington est que la conférence de Québec n'a pas abouti sur un certain nombre de points à un accord aussi complet que les communiqués officiels le laissaient entendre. L'étendue de la participation anglaise à la guerre du Pacifique après fin de la guerre en Europe reste en suspens. Pour des raisons politiques faciles à comprendre le Gouvernement anglais souhaite accroftre (5801) cette parti- nipation, que la tendance du Gouvernement américain, encouragé par ses conseils militaires et surtout navals, est au contraire de restreindre. La question italienne demeurerait un point de désaccord entre anglais et Américains, les premiers reprochant aux seconds de vouloir freiner sur tous les plans le relèvement de l'Italie afin de la maintenir dans un état de (5802) dépendance politique. En ce qui concerne la France, insistance anglaise pour notre association plus étroite aux délibérations concernant sort future de l'Allemagne et l'organisation européenne continue à s'exercer ici et, d'après certainesinformations, obtiendra) prochainement une satisfaction au moins partielle.

Il est probable que l'impasse où l'attitude russe maintient depuis deux semaines la conférence de Dumbarton doit également faire l'objet des entretiens de Hyde Park. (Les) Russes, comme vous le savez, demandent qu'au cas où le futur conseil international aurait à se (5603) prononcer sur une egression commise par un des grands Etats, nombre- permanents dudit conseil, les sanctions prévues ne pourraient être mises en oeuvre que par un vote unanime des grandes puissances, y compris celle qui se trouve mise en cause.