Reel 17427 - Page 2113
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- Reel 17427 - Page 2113
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # FRENCH MISSION
**Nom:** Washington
**Date:** July 3, 1943
**To:** Diplofrance, Algiers
**Reeld:** July 6-7, 1943
1497-1501
Votre tél. 907-12.
... m'inspire dans mes conversations au Département d'État des considérations que vous faites valoir. Je ne le fais cependant que sur un plan général, sans les (mêler) à la question de la reconnaissance. Une décision favorable à ce sujet n'aura, (d'ailleurs), pas encore (été prise) et je risquerais, à l'évoquer prématurément, des réactions peut-être désobligeantes.
Il serait regrettable que cette absence de reconnaissance paralyse nos rapports avec les S.D. ou entrave notre liberté d'action sur aucun plan. Le Comité de la Libération Nationale doit se sentir assez fort de l'appui (1490) (unanime) du peuple français pour ne subordonner l'exercice de son mandat à aucune reconnaissance extérieure. Même s'il suspend, comme il est à craindre, pour une période prolongée, sa décision, le Gouvernement américain hésitera, pour beaucoup de raisons, à exniper de la non-reconnaissance pour se refuser à nous entendre. Un certain empirisme, plus que des définitions juridiques, déterminera ses relations avec nous. Tout ce que nous ferons pour marquer que le Comité de la Libération Nationale est (désigné) seul à parler et à agir au nom de la France, et qu'il (1499) le fait, reconnu ou non, chaque fois qu'il croit devoir le faire, rendra plus difficile au Gouvernement américain, aussi bien devant sa propre opinion publique que devant l'opinion internationale, de retarder une reconnaissance dont nous aurons montré qu'elle ne conditionne pas notre collaboration, mais qu'elle ne mérite pas non plus à nos yeux de sacrifices.
Ceci m'amène à vous soumettre deux observations:
En premier lieu, la survivance de deux (comités) distincts à Londres et à Alger et de trois représentants à Washington facilite (1500) la manœuvre américaine. Elle permet au gouvernement de justifier vis-à-vis de l'opinion son abstention à reconnaître une autorité unique, et au Département d'État de traiter avec les deux délégués certaines questions dont il serait autrement obligé de saisir la représentation unique du Comité de Libération.
En second lieu, les interprètes officiels de la pensée (du) gouvernement ont pris grand soin, depuis qu'on a souligné que le Général GIRAUD n'a pas été invité et ne viendra aux S.D. qu'en qualité de commandant en chef des armées françaises, (groupe omitté). Or, le Général est un membre et ac-président du Comité de la Libération Nationale et participe, à ce titre, (1501) à l'exercice du pouvoir.
**File:** FG-209
(continued)
**Examination Unit**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17427 - Page 2113,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 29, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/19707.
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