Reel 17427 - Page 2341

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Reel 17427 - Page 2341

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Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# PROGET

## PRENCEY MISSION

## 1494-1500

Adressé à Londres communiqué à Washington.
J'ai vu, hier longuement M. MAROLD MACMILLAN. Je ne lui ai pas caché que si au cours de la réunion de presse de la veille j'avais porté un jugement optimiste sur les documents regus de Londres et de Washington, c'est parce qu'il est des circonstances où il convient de faire bonne mine à (1495) mauvais jeu.

Mais il devait bien se rendre compte que ni le ton ni le contenu de la réponse américaine n'était de nature à nous causer une vive satisfaction et que la réponse britannique elle-même restait en demi ... de ce que nous avions le droit d'attendre.

Le représentant britannique en a facilement convenu. Il venait de recevoir un message officieux du Premier Ministre dans lequel celui-ci explique qu'en présence des difficultés rencontrées notamment de la part de M. HOLL il avait jugé qu'une réponse britannique même médiocre accompagnée d'une réponse américaine médiocre certes mais positive était préférable à une meilleure réponse britannique sans réponse américaine. Une mile solution aurait été la source de grandes (1497?) difficultés pour l'avenir tandis que le compromis auquel ils s'étaient ralliés laissait ouvertes toutes les possibilités sans introduire une nouvelle complication dans la collaboration avec les N.O. plus indispensable que jamais. Sur la nécessité d'en venir ... aux actions j'ai trouvé M. MACMILLAN très (1498)comprénensif. Il avait, dès le matin, télégraphié à Londres pour demander que fût mise à l'étude l'admission du Comité parmi les Nations Unies. Nous avons énuméré une liste de questions qui appellent des négociations immédiates: convention pour un débarquement en France, affaire italienne, affaires du Pacifique. J'ai évoqué la révision des ... encore actuellement des ... , au sujet desquels (1499) nous attendons depuis trois semaines des réponses américaines. Sref, j'ai senti chez mon interlocuteur un état d'esprit analogue à celui que reflète votre dernière conversation avec M. STRAND. Les milieux officiels britanniques souhaitent manifestement que des résultats prochains justifient les (1500) insuffisances, dont ils se rendent pareillement compte, du document qui nous a été remis.

La question est de savoir dans quelle mesure on sera, du côté américain, disposé à entrer dans cette politique. Si je devais en croire les propositions qu'a tenues aujourd'hui ... , et que je vous résume en clair, un certain optimisme serait autorisé.

## MASSIOLI

F11e PGp356

Examination Unit, National Research Council
October 4, 1943