Reel 17427 - Page 2734
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- Reel 17427 - Page 2734
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # P. G. R. L.
**From:** Montevideo
**To:** Algiers
**Dated:** Nov. 10, 1943
**Rec'd:** Nov. 15, 1943
**No. 237 (Parts 1-5)**
Conformément à vos instructions j'ai donné à M. GUERIN, en qualité de président de la conférence des comités sud-américains, des précisions et des considérations qui font l'objet de vos télégrammes 170-176. M. GUERIN, qui se prépare à partir pour Alger m'a répondu qu'il aurait l'occasion de vous parler à ce sujet.
Il m'a demandé toutefois de porter dès maintenant à votre connaissance la remarque suivante, que je crois utile de vous redonner en substance dans toute sa netteté, paroxqu'elle traduit un état d'esprit que nous ne pouvons ignorer, très largement répandu non seulement parmi les Français, mais je dois l'avouer (Part 2), également parmi les étrangers s'intéressant aux choses de la France.
"La résolution votée à Montevideo et relative aux fonctionnaires restés fidèles à Vichy, n'a rien à voir avec l'activité de la commission instituée par l'ordonnance du 16 août. Celle-ci se ... dans l'ordre judiciaire. La conférence de Montevideo s'est placée sur le plan moral et politique. Il est possible que pour les fonctionnaires de France l'institution de la commission en question suffise; je n'en sais rien. Mais en ce qui concerne les fonctionnaires des Affaires étrangères, elle ne suffit pas. Durant deux ans et demi (Part 3), ces fonctionnaires ont, sous les yeux de l'étranger alors qu'ils avaient, eux, la liberté ... d'opter comme l'ont fait du reste, certains de leurs collègues, soutenu par leurs attitudes, leurs activités, leurs conversations, le Gouvernement de Vichy. Il ne sont donc qualifiés ni moralement ni politiquement pour représenter le Comité de la Libération, dont le programme est le contraire de celui de Vichy, et doivent être écartés dès l'abord, sans préjudice de l'examen de leur cas par la commission d'épuration. Nous estimons que dans la crise terrible que traverse la France le rôle (Part 4) d'un représentant du Comité de la Libération ne saurait être celui d'un avocat qui plaide indistinctement n'importe quelle cause pourvu qu'elle lui rapporte. Ce qui s'est passé en France n'est pas une comédie mais une tragédie."
M. GUERIN a ajouté que même sur le plan de la commission d'épuration, un fonctionnaire comme M. HOPPEROT pouvait être attaqué. En effet la commission a pour mission de provoquer des poursuites contre (tous) consuls, fonctionnaires et agents publics qui, depuis le 16 juin 1940 ont par leurs actes (Part 5) leurs paroles ou leurs attitudes, indiscutablement mis à l'activité des consuls résistants. Or, cette spécification s'applique, selon M. GUERIN, aux faits reprochés à M. HOPPEROT par la France Nouvelle et reproduits dans un journal de (Montevideo).
**File 70-71**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17427 - Page 2734,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 21, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/20328.
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