Reel 17427 - Page 2798

Dublin Core

Title

Reel 17427 - Page 2798

Description

Quality Score: unknown
Needs Review: No
OCR Confidence: 0%
Character Count: 2271
Word Count: 349

Source

https://image-uab.canadiana.ca/iiif/2/69429%2Fc0183429s108/full/max/0/default.jpg

Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# SÉONET

**From:** Montevideo

**To:** Algiers

**Date:** Nov. 22, 1943

**Reid:** Nov. 26, 1943

**265 (Parts 1 - 4)**

Votre tél. no. 185 se réfère à mes communications sur nos œuvres en Argentine. Or je ne vous ai jamais écrit à ce sujet.

M. CAILLOIS consulté avant tout autre à ce propos, m'a exprimé sa surprise devant les décisions qui font l'objet de vos programmes précités et m'a remis des observations écrites que je résume ainsi:

**L'ALLIANCE FRANÇAISE** continue d'être sous l'influence éléments vichystes de la colonie. Aurait touché au cours cette année moitié sa subvention ambassade. Ses conférences sont personnalités vichystes à l'exclusion des autres. A menacé de (Part 2) renvoi certains professeurs sympathisant à France Combattante. Son président M. PAISAUD est connu comme ayant eu rapports suivis avec M. PETROUTON.

Collège CRESPIR établissement privé dirigé par professeur de musique belge, gérant argentin. Très mauvais collège au point de vue technique. Raccalauréat français passé sous auspices ambassade sans participation universitaires français qualifiés.

Collège CONCHE école primaire privée où (Part 3) enseignement français ne tient sensiblement pas plus de place que dans une autre école argentine. Sans intérêt pour la France.

M. RA...EL A. BOLLINICH président fondateur du Comité français-américain y a maintenant une orientation à l'innovation et l'innovation vichyste que M. JUAN CARLOS ... ... CIOS membre du Comité et vice-président argentin du comité DE GAULLE a dû intervenir vers juin 1942 et a réussi à faire cesser toute activité du Comité. M. BOLLINICH est, (avec) M. ARTAVETA, le (Part 4) seul argentin qui ait permis à M. PETROUTON de prendre la parole en public.

MM. GUERIN et BRUHL, son remplaçant au comité DE GAULLE, partagent complètement l'opinion de M. CAILLOIS sur ces différents points. Pour la SOCIÉTÉ DE BIENFAISANCE M. GUERIN estime que la subvention n'a pas d'objet utile.

En ce qui concerne l'Institut de l'Université de Paris, il s'estime tenu par son statut à n'avoir de relations qu'avec le Gouvernement français reconnu par le Gouvernement argentin. Mais comme il ne sympathise pas avec Vichy ....

LANGIAL

**Examination Unit**

**National Research Council**

**File: FG-768**

**Nov. 30, 1943**