Reel 17427 - Page 2849
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- Reel 17427 - Page 2849
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- Date
- 1941/1945
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Dublin Core
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- # CECNET
Je me suis donc immédiatement rendu à Washington hier matin. Mon télégramme no. 16 vous rend compte séparément des conversations que j'ai eues au sujet de monnaie.
Le paragraphe suivant mentionne les arguments auxquels j'ai dû répondre au cours des conversations.
Il m'a été dit que le Comité des Affaires Civiles était allié, donc Londres devrait être consulté. J'ai demandé à connaître position américaine indépendamment de ce que Londres pourrait penser; le War Department m'a soutenu et les consultations ont continué sur cette base. On m'a fait observer que ces questions, étant militaires, devaient être traitées par les militaires. J'ai répondu qu'il s'agissait là d'assurer l'administration civile (et que) demander que ces négociations se poursuivent par l'intermédiaire des militaires était une (fiction) et que d'ailleurs (Part 8) les militaires français ne feraient que suivre les instructions données par le Comité de la Libération. Enfin il m'a été objecté que la discussion de ces questions devait être centralisée et que du moment qu'il s'agissait de la France, les militaires français en contact avec l'organisme militaire allié à Londres devaient traiter avec cet organisme, lequel transmettrait le résultat des discussions au Comité Allié.
J'ai répondu que j'étais chargé par le Comité de discuter de l'ensemble de ces questions et que je pouvais donner l'assurance qu'aucune conversation ne serait conduite en dehors de moi, tant pour le ravitaillement que pour le débarquement; que dans (Part 9) ces conditions la centralisation était assurée, qu'en outre il me semblait inconvenable qu'une question aussi grave et peut-être aussi urgente ne puisse pas être discutée directement entre les autorités alliées responsables qui sont à Washington et moi-même qui en me qualité de commissaire avais été chargé de ce mandat par le Comité Libération.
Les discussions se sont poursuivies pendant plusieurs jours sans interruption. Elles ont toujours été cordiales mais extrêmement fermes et j'ai dit que je ne me contentais pas d'être renvoyé à un organisme intermédiaire. J'étais ici chargé d'un mandat par le Comité Français, les autorités américaines responsables sont ici. Je désirais savoir si oui ou non, indépendamment des vues anglaises, l'administration américaine acceptait ou refusait de discuter cette importante question du débarquement avec moi.
(Part 10) IV. La position est donc actuellement la suivante: le but que nous poursuivons est que le Comité Allié des Affaires Civiles accepte de discuter avec le Comité Libération l'ensemble de nos propositions concernant débarquement.
Fille F9- 810
Examination Unit, 2
(page 3)
CENTRALIS
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Citation
“Reel 17427 - Page 2849,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 31, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/20443.
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