Reel 17428 - Page 2190
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- Reel 17428 - Page 2190
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # SECRET
**From:** Washington
**To:** Vichy
**Date:** September 18, 1942
**Date:** September 18, 1942
**3399-3405**
La désillusion provoquée en Russie par le manque d'empressement marqué par les Anglo-Américains à ouvrir un second front a suscité la dépêche envoyée de Londres à Washington par M. MAXWORD DANIELLE. Cette dépêche a été diffusée par plusieurs postes de radio américains; le New York Times la reproduit ce matin en entier dans ses (scolornes).
Considérant son intérêt (j') adresse à V.E. la traduction des (principaux) articles.
"La presse et la radio russes, déclare le journaliste, commencent à (suggérer) que les Russes ont été abandonnés par les Alliés. C'est un fait apparent qu'une divergence existe entre le Gouvernement soviétique et l'Angleterre et les E.U. sur la possibilité matérielle d'ouvrir un second front à l'heure actuelle. Les deux (3400) partis reconnaissent que la désillusion et les (dissensions) qui en résultent peuvent avoir de graves conséquences sur la poursuite de la guerre et la paix qui s'ensuitra.
La situation est devenue si sérieuse qu'il est possible pour la première fois de présenter les deux aspects de la question et d'indiquer au moins d'où vient la mésentente.
Il semble qu'elle soit née de l'interprétation différente donnée par chacun des partis à une phrase du communiqué paru à Washington et à Londres, au mois de juin dernier, après la signature du traité anglo-russe. (Il a été alors déclaré que les Alliés étaient d'accord "pour créer un second front en Europe en 1942". Cette phrase a été (3401) considérée à Londres avec scepticisme, alors que Moscow y voyait l'intention déterminée des Alliés d'envahir le continent, cette année même. Il est juste de dire en faveur des Russes, qu'aucun démenti à cette interprétation n'est venue de Londres (ni de) Washington, qui, l'un et l'autre, étaient engagés dans une guerre des nerfs à différents degrés.
Quelles que soient les raisons qui aient donné naissance à la (confiance) russe, le fait est que M. MOLOTOV est montré à Moscow après sa (visite) à Londres et à Washington, convaincu que la Russie pouvait compter (sur) le débarquement des armées alliées en Europe, en 1942. M. MOLOTOV avait en effet reçu pendant son séjour à Londres des indications précises sur le potentiel de guerre anglais de l'armée en cours qui lui avait (été) fournies avec la plus (3402) complète candeur. Il semblerait (qu'il ait) trouvé à Washington la même (franchise). Il serait donc rentré avec la connaissance exacte du pouvoir offensif anglais, et américain, pouvoirs de fait et de chiffres qui lui ont été précisés par écrit.
Il est juste de dire que M. MOLOTOV n'avait pas essuyé de refus définitif à propos du second front mais qu'il n'avait non plus, aucune raison de croire qu'il lui avait été promis.
(3403) : apparently encoded from pages out of order, here rearranged) C'(est) en se basant sur ces faits et sur ces (chiffres) que STALINE et ses conseillers militaires ont estimé que les Alliés avaient déjà suffisamment de forces à leur disposition pour établir un tête de pont en France ou dans les Pays-Bas leur permettant de poursuivre une avance sur le continent.
File D-2843
continued
Examination Unit.
Text Item Type Metadata
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Citation
“Reel 17428 - Page 2190,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 19, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/22951.
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