Reel 17428 - Page 2219
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # SEGMENT
**Washington**
**Dated:** September 24, 1942
**Vichy**
**Res'd:** September 26, 1942
3490-3491
Non tel. 3481-3482*.
Avec infiniment plus d'autorité que n'en possède la colonne de M. GRAFTON, un éditorial du New York Times souligne ce matin "le danger pour la France et la cause des Alliés du soulèvement populaire en France libre et occupée demande par la radio russe." L'éditorial note qu'une révolte française dans les circonstances actuelles serait une véritable tragédie, non seulement pour les Français mais pour les Alliés eux-mêmes. Il est à noter d'autre part que l'éditorial conjecture à environ 5% le nombre des Français partisans de la collaboration avec l'Allemagne et à un (chiffre) encore plus faible celui des Français partisans de l'affilitation au mouvement gaulliste. (3481) "N'importe, ajoute le New York Times, ce sont les 40 millions de Français qui sont restés chez eux et qui souffrent de l'occupation étrangère sans savoir (à quelle) politique se rallier." L'éditorial (en question) conclut que la révolte française, pour être utile, doit se produire au moment de l'arrivée des forces militaires alliées et conduites par un gouvernement sympathique aux armées d'invasion.
**HENRY-MAYE**
**From:** Washington
**Date:** September 25, 1942
**To:** Vichy
**3504-3507**
Votre tel. 92 du 9 janvier 1942.
M. COIFFARD, ex-vice-conseil à la légation de Ciudad-Trujillo, ne s'étant livré depuis sa mise en congé à aucune activité anti-nationale, mon attention n'a jamais été attirée sur la situation qu'il occupait pendant son séjour (aux) E.V.
M. COIFFARD, par une lettre datée de la Nouvelle-Orléans du 22 septembre transmise par notre consul-général, vient de me faire savoir qu'ayant quitté son poste, il attendit vainement le visa anglais qui lui aurait permis de rejoindre la France.
Il (semble) que, prévenu (3505) par les représentants britanniques en République Dominicaine, il avait désesparé, acceptant d'être attaché à la délégation gaulliste de Montevideo. Sa désignation n'ayant pas été confirmée, il séjourna deux mois à New-York, puis à Miami et enfin à la Nouvelle-Orléans où il se trouve actuellement.
Le comité de Londres vient enfin de lui attribuer un emploi dans cette ville, mais entre temps, M. COIFFARD a pris la (3506) décision de se séparer du groupe dissident, dont, à la lumière des faits, il déclare réprouver l'attitude.
Il s'accuse d'avoir reconnu le rôle difficile du Gouvernement français et (à force de) travailler par un milieu hostile, d'avoir cédé à des pressions contre lesquelles il était à l'époque, mal (préparé), mieux éclairé, mieux éclairé, M. COIFFARD n'a écrit qu'à "s'inscrire" sans arrière-pensés, sinon sans remords, devant la noble personne du Maréchal et devant ceux à qui
**File D-2871**
**continued**
**Examination Unit.**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17428 - Page 2219,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 20, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/22980.
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