Reel 17428 - Page 2338
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- Reel 17428 - Page 2338
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- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # O U P O N T S A F
**From:** Washington, **To:** Vichy, **To:** 3664-67.
**Dated:** Oct. 7, 1942, **Rec'd:** Oct. 8, 1942.
Les mesures prises par le Gouvernement, pour assurer l'envoi de travailleurs français, continuent à soulever dans la presse et à la radio des commentaires hostiles.
Sur ce sujet, le New York Times consacre ce matin un éditorial signalant que "le Gouvernement de Vichy" n'est tenu, en aucune façon, par les termes de l'armistice, de fournir à HITLER du travail forcé.
"Lorsque LAVAL, écrit le journal, recrute des équipes de travailleurs et les envoie en Allemagne, il ne peut pas exciper des exigences du protocole qui régit les relations franco-allemandes.
Il va outre les termes de cet accord pour donner délibérément de l'aide à HITLER.
Ceci est en violation des responsabilités (3665) qui incombent à la France sur le plan international. M. LAVAL commet là un acte flagrant d'hostilité à l'égard des E.U., en guerre avec l'Allemagne. Les Français, qu'il force à servir contre leur gré pour une puissance étrangère, contribueront à la fabrication des armes qui seront utilisées contre des aviateurs américains. ... ... à l'occasion en droit de se demander si M. LAVAL ne fournit pas à l'Allemagne une aide aussi ouverte et aussi effective que s'il lui livrait les navires français dont il dispose encore. Et la question se pose de savoir si le temps n'est pas venu ou il n'est pas seulement futile mais dangereux de maintenir des relations avec le Gouvernement de Vichy. En termes plus directs encore, M. CLAPPER prend prétexte du "recrutement des (3666) travailleurs français destinés à indemniser la pénurie de main-d'œuvre en Allemagne" pour réclamer du Département d'Etat "une politique réaliste à l'égard de Vichy". "Notre Gouvernement, écrit ce journaliste justifie son attitude par la crainte qu'une rupture avec Vichy ne mette la flotte française au pouvoir de l'Allemagne. On peut à cela objecter (que) cette flotte sert exclusivement de monnaie d'échange du marché auquel se livre Messieurs HITLER et LAVAL. Ce n'est pas l'hostilité de Washington qui encouragera ce dernier à abandonner sa flotte, mais plutôt le prix que (lui) offrira le Chancelier du Reich."
"Le meilleur argument du Département d'Etat, poursuit ce journaliste, pour le maintien de son attitude (3667) actuelle sur ce sujet, est l'avantage qu'offre comme un poste d'écoute la présence à Vichy d'une ambassade américaine. Si cet avantage est reconnu, conclut M. CLAPPER, c'est également un fait que l'ambassade de Vichy à Washington fournit à M. HITLER d'excellentes antennes."
L'écrivain propose au Gouvernement des E.U. de s'inspirer de l'énergie anglaise manifestée à notre égard en saisissant immédiatement Dakar et les Antilles.
HENRY-HAYN.
1106 771-07
Fax: 771-07
**Fils D-2984**
**Fax: 771-07**
**Examination Unit, National Research Council, Oct. 10, 1942.**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17428 - Page 2338,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 18, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/23099.
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