Reel 17428 - Page 2359

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Reel 17428 - Page 2359

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Date

1941/1945

Rights

Public Domain

Format

image/jpeg

Language

fra

Text Item Type Metadata

Text

# CEQUEL

**From:** Washington, 5698-3700

**Date:** Oct. 9, 1942

**Rec'd:** Oct. 10 and 12, 1942

**From:** Washington, 5698-3700

A l'occasion du 25ème congrès national du commerce extérieur, tenu hier à Boston, M. SUMMER WELLES a prononcé un discours dans lequel on relève des considérations politiques d'une certaine portée. Se dissociant des propos tenus récemment par des personnages officiels, tels que le secrétaire de la marine, M. BARD, et le général SOMERVELL, M. WELLES (a) déclaré qu'il n'était pas du petit nombre de ceux qui pensent que les E.U. sont en train de perdre la guerre, et a affirmé sa confiance absolue dans l'issue heureuse du conflit.

À la Russie, dont il a présenté la résistance aux attaques allemandes comme un exploit unique dans l'histoire moderne et la première domination des Alliés (3699) il a exprimé la gratitude des Nations Unies. "Le plus sûr moyen, il a déclaré, d'assurer la défaite d'HITLER est de venir en aide à l'U.R.S.S., le plus tôt possible, par un accroissement de fournitures de guerre ou par la diversion qu'imposerait aux armées allemandes l'ouverture d'un second théâtre d'opération.

S'adressant à l'Amérique latine, il a exprimé (la gratitude des) E.U. aux onze républiques américaines qui se sont, dans cette guerre, rangées à leurs côtés, ainsi qu'aux sept autres qui ont rompu les relations avec les puissances de l'Axe. Faisant allusion à l'attitude de l'Argentine et du Chili, M. WELLES déclare "Je ne puis croire que ces deux républiques continueront à admettre que leurs frères et voisins des Amériques, engagés dans une lutte sans (merci) pour préserver les libertés et l'intégrité du Nouveau Monde, soient frappés dans le dos par des (émissaires) de l'Axe."

Ce passage du discours du secrétaire d'État a été particulièrement remarqué. Le momentateur de l'U.P., à Washington, déclarait ce matin qu'il avait provoqué des conjectures sur les relations futures de l'Argentine et du Chili avec les puissances de l'Axe. Il ajoutait que dans certains milieux, l'opinion imposait, au contraire, que les déclarations du secrétaire d'État pourraient être vivement ressenties dans les deux pays et pourraient (affermir) la position de ceux qui se sont faits les apôtres du maintien de la neutralité.

HENRY-HAYE.

Examination Unit,
National Research Council,
Oct. 14, 1942.

File D-3005