Reel 17428 - Page 2547
- Title
- Reel 17428 - Page 2547
- Description
- Quality Score: unknown
Needs Review: No
OCR Confidence: 0%
Character Count: 2876
Word Count: 468 - Source
- https://image-uab.canadiana.ca/iiif/2/69429%2Fc03b5w79885q/full/max/0/default.jpg
- Date
- 1941/1945
- Rights
- Public Domain
- Format
- image/jpeg
- Language
- fra
Dublin Core
- Text
- # COCONET
**From:** Washington, Vichy. 3877-3884.
**Date:** Oct. 30, 1942.
**Rec'd:** Oct. 31, 1942.
Sous prétexte de célébrer l'anniversaire du maréchal FOGH, des groupes dissidents de New York ont organisé le 27 octobre un banquet où furent invités des Américains connus pour leurs sympathies gaullistes. Parmi eux se trouvait M. WALTER LIPPMANN dont les écrits depuis notre défaite n'ont pas interprété avec générosité la situation de la France. (3878) A cette réunion le "Colonel" DE CREVIGNE prit la parole, mais l'orateur principal était évidemment M. WALTER LIPPMANN qui parla en maître à ses auditeurs en leur tenant un langage impérieux dont voici quelques articles: "La rentrée de la France dans la guerre et l'avance américaine en Europe doivent être une opération alliée, ce sont les deux lames d'une même paire de ciseaux.
A ces Français qui collaborent et qui rêvent encore de pouvoir nous persuader de les aider à sauver leur peau, nous pouvons seulement offrir cet avis: (3879) "Essayez, si vous le pouvez, de penser à un moyen plus pratique de sortir du trou dans lequel on se moque, et les mis, mais n'attendez pas trop longtemps, n'attendez pas (jusqu'à ce que) vous pensiez qu'il n'y a plus de risque, ce sera trop tard".
"Je ne veux pas, pour un instant, donner l'impression que nous ne voulons rien de la France. Nous voulons beaucoup, infiniment plus que les richesses de l'empire français, qu'on nous accusa de vouloir accaparer, nous voulons une contribution décisive à la victoire sur nos ennemis et une garantie de la sécurité des E.U. et de l'hémisphère occidental".
"Nous savons maintenant que les E.U. (3880) ont besoin de la France. Sans la France la guerre sera longue. Sans la France, elle peut ne jamais finir. Sans la France, aucune paix durable n'est concevable."
"Je suis maintenant convaincu, tant les (preuves) sont concluantes, que le général DE GAULLE et le comité français sont les vrais chefs de la nation française".
"La reconnaissance du général DE GAULLE comme "leader" de la France en armes et du comité français comme (3881) gouvernement provisoire de tous les territoires français libérés sont des mesures qui, j'en ai la conviction, ne sauraient être retardées. Ce que nous voulons, c'est que cette guerre se termine en France avec des Français fiers d'avoir contribué à la gagner. Nous devrons être certains que les Français qui auront sauvé la France ont été nos alliés et que nous croyons en eux. Ils feront la nouvelle France avec laquelle nous marcherons la main dans la main à travers les âges".
(3882) V.E. trouvera dans la prochaine valise texte complet de ce discours reproduit par nombreux journaux.
Il fit l'objet des commentaires-relatés par mon télégramme d'hier, puis ce matin d'un premier éditorial New York Tribune que j'adresse à V.E. par valise.
**File D-3181**
(continued)
**Examination Unit**
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17428 - Page 2547,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 19, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/23308.
Position: 78 (1 views)