Reel 17428 - Page 2703
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- Reel 17428 - Page 2703
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- Date
- 1941/1945
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- Public Domain
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- image/jpeg
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Dublin Core
- Text
- Avec plus de violence encore et sans aucun ménagement
M. CLAPPER affirme dans le Washington News d'aujourd'hui que l'oc-
cupation de toute la côte africaine de Casablanca à (la Tunisie)
devra être opérée sans tenir le moindre compte des réactions de
Vichy. "Sans doute, écrit-il, pourrons-nous tirer parti des sympa-
thies que nous avons pu susciter dans les populations (3973) de
l'Afrique du Nord par notre politique de ravitaillement. Mais en
ce qui concerne le Gouvernement LAVAL, notre position militaire
sera bientôt suffisamment bonne pour que l'aide qu'il pourrait
apporter aux Allemands ne doive plus entrer en ligne de compte.
A la fin de son article (M.) LIPPMANN rendait hommage
"au génie et au courage de CHEUCHILL qui, dans l'été 1940 a eu
l'audace, malgré la menace d'invasion sur l'Angleterre, de divertir
des troupes pour les envoyer en Egypte."
Plusieurs autres journalistes font d'ailleurs la ...
des vues du Gouvernement britannique et s'étonnent de ne pas rencon-
trer la même compréhension dans les paroles prononcées hier par
STALINE.
Les dépêches de Moscou au fait aussi bien (3974) que
les paroles mêmes du leader russe montrent que le (Gouvernement
soviétique) ne considère pas l'offensive en Afrique comme un véri-
table second front. PENTINAR dans le New York Times y vit la preuve
que les Russes ne peuvent s'intéresser qu'à une offensive anglo-
saxonne qui détourne immédiatement du front russe une quantité
considérable de divisions allemandes. L'armée rouge au fait doit
être payée de son effort en étant mise à même de lancer elle-même
une véritable offensive.
(D'autres) journaux américains reprochent à Moscou de
sous-estimer l'importance donnée (sic) du front égyptien. Le New
York Herald Tribune, par exemple, déclare qu'il ne faudrait pas
mesurer l'importance donnée par l'Allemagne au front d'Afrique par
les faibles quantités de troupes qu'elle y engage. Cette armée
NORMEL, peu importante, a été cependant un des principaux facteurs
(3975) qui ont empêché l'ouverture d'un second front en Europe en
1942. Plusieurs autres articles font observer une fois encore qu'un
second front prématuré ferait à la cause alliée et aux Russes eux-
mêmes plus de mal que de bien.
Il est à noter que plusieurs journaux attirent l'attention
sur la modification qu'une victoire définitive en Egypte apporterait
à la situation de la Turquie. De Londres on rapporte les décla-
rations faites par M. MELLEU ancien ambassadeur à Angora, suivant
lesquelles la Turquie, jusqu'ici étouffée par la neutralité, pourrait
bien entrer dans la guerre du côté allié. M. MILLKIE a réclamé une
fois de plus hier l'ouverture immédiate d'un front en Europe en
faisant lui aussi l'apologie de la politique turque dont il vante fort
l'habilité à maintenir une neutralité que M. MILLKIE a toujours refusé
à notre pays le droit de prétendre.
Examination Unit,
National Research Council,
Rue 11, 1942.
HEWNY-HAYE.
P1le D-3325
(page 2)
Text Item Type Metadata
Collection
Citation
“Reel 17428 - Page 2703,” The Canadian Vichy Intercepts, accessed December 18, 2025, http://omeka.uottawa.ca/examination-unit/items/show/23464.
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