Robe de deuil
Une robe de deuil composée d'un corsage et d'une jupe, confectionnée à la fois à la machine et à la main. Le corsage est réalisé en satin noir orné d'un motif floral tissé. Il présente un col montant et des manches longues. Le corsage est orné d'un motif floral et comporte quatre pinces devant et deux dos. Il est baleiné. L'encolure est finie par un simple biais en satin. Le corsage se ferme sur le devant par 12 agrafes, avec une parementure de 4,5 cm à l'intérieur, côté gauche. Une ceinture est fixée lâchement au bas de la jupe. Les manches longues et fuselées sont froncées aux épaules, créant un effet bouffant, et froncées sous les aisselles. Elles sont fendues sur 7 cm à la taille. L'intérieur de la jupe présente, au milieu du dos, un ruban imprimé portant l'inscription « Chas. S. Botsford, Créateur de robes et de manteaux, Toronto ». La jupe noire est bordée de lin noir, ornée d'un motif floral et doublée de lin marron, avec une large bande de velours noir.
Date:
1870-1899, deuxième moitié du 19e siècle
Matériaux/dimensions:
Martériaux:
Satin, velour, lin
Mesures:
W-64 L-118 cm
Identification:
BE979.6.812.1-2, Musée de Missassauga
Histoire de cette robe de deuil
Malheureusement, il n'y a aucune information sur la personne qui avait acheté cette robe. Contrairement à l'anonymat du propriétaire, le vendeur a un nom sauvé dans l'histoire. La robe avait été achetée à un magasin appartenant à Charles 'Chas' S. Botsford sur la rue Queen à Toronto. Le nom Charles S. Botsford, est retrouvé sur une étiquette sur le derrière de la robe. Il n’y a pas beaucoup d'informations sur lui. La seule information disponible à son sujet est sur l’article du Musée de Mississauga. Il avait appartenu et opéré un magasin de produits secs entre les années 1870-1899. Il s’est retiré durant les années 1890s, et il est décédé quelque temps en 1920. Son beau-frère était Robert Simpson, le propriétaire et le créateur de l’entreprise Robert Simpson Company, plus tard Simpson, une chaîne de magasins au Québec. L’entreprise a cessé toute activité le 14 août 1991. Avec le peu d'informations retrouvées sur la biographie de Robert Simpson, il est supposé qu’il a marié la sœur de Charles S. Botsford, Mary Anne Botsford, et ils avaient un partenariat ensemble.
Histoire des coutumes de deuil au Canada: pourquoi le noir?
Pour démontrer leur deuil, il est souvent popularisé que les gens portent des habits noirs. Traditionnellement, le gens portaient le blanc pour dmontré leur deuil. Par exemple, il y a des peintures et des gravures de la reine Marie d’Écosse portant du blanc, suivi la mort de son premier mari, Francis II de France, son beau-père et sa mère. Le blanc représentait la pureté, la renaissance et la paix.
Parfois, les gens plus riches, comme les nobles, portaient le mauve. Le mauve était une couleur très difficile à acquérir, donc elle valait beaucoup plus. La manière dont le mauve était acquise (plus précisément, Royal or Imperial Purple) est par les escargots de mer. Par conséquent, c'était plutôt les nobles et les membres de la royauté qui pouvaient se permettre un tel luxe. Le mauve était souvent retrouvé dans les petits détails des vêtements; par exemple, les perles, la dentelle et les broderies peuvent être mauves.
C’est en 1861, à la mort du Prince Albert d’Angleterre, que le port du noir est popularizé. La Reine Victoria, l’épouse de Prince Albert, porta du noir pour les prochains 40 ans de sa vie, jusu’à sont décès, pour montré sont deuil. Tandis que la reine avait eu beaucoup d'influence sur le Canada, cette coutume est aussi popularisée. C’est à ce moment que le noir remplace le blanc. La couoleur noir est souvent associé avec la mort et les temps sombres, mais sur une note plus positive, le noir symbolise aussi l'élégance, la sophistication, le pouvoir et le deuil.
Le deuil à l'époque victorienne
Démontrer le deuil faisait partie de la culture sociale; c’était pour démontrer la peine et pour commémorer le défunt. L'époque victorienne a eu beaucoup d'influences sur le deuil, surtout au Canada. La reine Victoria est souvent connue pour son influence sur le Canada et comment elle a vécu ses 40 dernières années en deuil pour son mari. Mais, même avant qu'elle a popularizé le noir, il y avait des coutumes à suivre. Par exemple, une de ces coutumes était la période de deuil. Dépendant de qui était le défunt, chaque personne avait un certain montant de temps en deuil.
Publié durant les années 1840, The Workwoman's Guide écrit les durées appropriés pour temp de deuil:
- Époux: deux ans ou plus
- Parents: demi ou une plaine année
- Enfants âgés de dix ans et plus: demi ou une plaine année
- Enfants âgés moins de dix: six mois
- Nourrissons: au moins six semaines
En même de période désignée pour le deuil, il y avait aussi des régulations pour le port de vêtements. Par exemple, les femmes étaient souvent vues porter des robes, des ponchos, des sacoches, des gants, des bottes, des bijoux et même des voiles noires pour symboliser leur deuil. Souvent, les tissus utilisés pour fabriquer ces vêtements de deuil étaient la crepe, la soie, le velour, le satin et étaient décorés de dentelle. Pour les hommes, ils portaient des brassards, un chapeau, des gants et un costume, tous noirs.
Conclusion
Les coutumes de deuil au Canada prennent beaucoup de sont influence de l'époque victorienne. Démontrer son deuil avec la mode était un visuel social de leur deuil. Porté la mode de deuil suivait aussi les protocoles de deuil qui ont changé avec le temps; de nos jours au Canada, la démonstration de deuil n'est plus restrictive comme qu'elle était avant.
Cette robe peut aussi montrer l'évolution du deuil. Les coutumes de deuil ont toujours été présentes dans l'histoire, que ce soit l'antiquité, le moyen âge, l'ère moderne et de nos jours. Les coutumes montrent l'évolution présente et comment une culture peut la montrer et célébrer une vie.