Ruban de deuil

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Un ruban de deuil noir orné en son centre d'une photographie d'Henry Friel. La photo, en noir et blanc, le montre affalé dans son fauteuil, l'air grave. Sa barbe est longue, foncée et frisée. Le ruban est un ruban noir à double pli, assez rigide. Une petite boucle du même tissu, nouée en haut, sert de poignée. La photo est cousue sur le ruban, sur ses bords, mais les points ne sont visibles que de l'arrière.

Date:
1854, deuxième moitié du 19e siècle

Matétiraux/Dimensions:
Matériaux:
Photographie, papier, carton, soie, encre

Mesures:
W 8.5 cm x H 11.5 cm

Identification:
P1685, Musée de Bytown

C'est qui Henry Friel?

Enfance

Henry James Friel était un Catholique Irlandais né le 15 avril 1823. Originaire de Montréal, il était un fonctionnaire, politicien et journaliste, et même le maire de Bytown et d’Ottawa. Il est dit le dernier maire de Bytown avant que la ville soit renommée, et Ottawa. Durant les années 1830, il est devenu un orphelin. Durant cette période, il est devenu l’apprenti de Alexander Christie, le propriétaire de Bytown Gazette. Ceci marque le début de sa carrière comme journaliste; il était passionné, controversé et écrivait bien.

Carrière politique

En 1847, il est élu pour Bytown's first council. En 1849, Henry Friel est arrêté après avoir participé dans l'émeute contre la visite du Gouverneur Général Elgin Bruce. En 1850, il est nommé greffier du tribunal du comté de Carleton, suivi de greffier adjoint de la Couronne. Il tient cette position jusqu'en 1857. Friel est premièrement élu un échevin de Bytown East Ward en 1850, et réélu en 1853 et 1854; il est échevin de 1855 à 1855, suivie de 1864, 1865 et 1867. C'est en 1854 qu'il commence sa carrière de maire après avoir été élu par les autres échevins. 

Pendant sa carrière, il a essayé de se retrouver dans les politiques provinciales, mais sans succès après trois tentatives: 1854 pour le siège de Bytown, 1863 pour Prescott et 1867 pour le siège d'Ottawa. Même après que Bytown devienne Ottawa, il est une force politique puissante. Il est réélu maire en 1863, 1868 et 1869. 

Mort

L’ancien maire d’Ottawa est décédé le 17 mai 1869, durant son quatrième terme de congestion pulmonaire. Il n'avait que 45 ans. Pour démontrer leur deuil, l’échevin Abraham Pratt avait donné la suggestion de porter un ruban de deuil pour le célébrer pendant 30 jours. Reconnu pour sa force politique, un éditoriale dans le journal Evening Citizen écrit, “As Alderman and Mayor, he was seemingly distinguished for the hearty energy and zeal in which he threw himself into every work for the advancement, benefit and adornment of the city.”

Histoire et évolution du ruban

Dans l'époque victorienne, le ruban était traditionnellement porté par les bourgeois et les aristocrates. Le deuil était coûteux, donc la plupart des gens qui démontraient leur deuil socialement étaient les membres de la royauté, les bourgeois et les aristocrates. Mais, avec le temps, le ruban est devenu une manière abordable pour démontrer son deuil. Toutes les classes sociales pouvaient porter les rubans pour symboliser leur deuil. Le ruban était un symbole du deuil et le souvenir, pour commémorer et célébrer le défunt.

Traditionnellement, le ruban est noir, mais dépandant de la culture, les couleurs peuvent variés. Au Canada, le noir est la couleur traditionnel. C'est plus tard dans l'histoire canadienne que les photographies du défunt sont devenues la coutume principale pour les rubans. 

La création de la photographie a changé le ruban de deuil. Avant, le ruban était simple; le matériel était simplement un long morceau de tissu (généralement un tissu de crepe, velours, soie et le satin). Après la création de la photographie et la caméra en 1826, l'ajout des portraits est devenu très populaire et la coutume normale. La photo du défunt gardait la mémoire vivante, tout en célébrant sa vie.

Conclusion

Les rubans de deuil, comme toutes autres coutumes, avait une importance significative. Dans la vie sociale, le ruban était pour démontrer le deuil, et pour préserver la mémoire du défunt avec la photographie. Les rubans étaient très populaires auprès des classes populaires car c'était une manière alternative pour montrer son chagrin durant le temps du deuil. Avec le temps, l'ajout de photographie du défunt était devenu populaire, surtout pour les personnages politiques ou populaires dans la société.