Histoires des arts

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Espaces périurbains

Entre 1851 et 1871 le grand Paris double sa population. Le plan d’aménagement George-Eugène Haussmann, préfet de la Seine, prévoit alors l’ouverture de parcs. Dans cette foulée, R. Alphand crée deux grands espaces verts, Bois de Vincennes et Bois de Boulogne qui deviennent les «poumons de la ville». L’aménagement du Parc du Bois de Boulogne (1852-1858) où les impressionnistes plantent leur chevalet fut inspiré du Hyde Park à Londres. D’une étendue de quelque 900 hectares, il est cependant beaucoup plus grand que ce dernier. D’une superficie comparable à celle de Bois de Boulogne, le parc du Bois de Vincennes dans l'est de Paris fut, quant à lui, aménagé sous Napoléon III entre 1855 et 1866.

Le développement de ces parcs vise à procurer des aires de repos et de relaxation aux Parisiens. Ces espaces verts en ville ainsi que d’autres localités avoisinantes offrent aux peintres modernes des sujets pittoresques de la vie moderne. La navigation de plaisance et le canotage sur la Seine inspirent de nombreux sujets tirés de la vie ordinaire et des loisirs bourgeois dans ces zones périurbaines. D’ailleurs, les images qu’ils en donnent ont rendu certains sites célèbres, c’est le cas notamment de la Grenouillère de Croissy-sur-Seine, du bal des canotiers de Bougival, de la Maison Fournaise de Chatou ou du Casino de Rueil-Malmaison.

Les espaces périurbains proposent un itinéraire entre les espaces verts à Paris, les villes proches de la métropole et les stations balnéaires à l’ouest de la métropole, allant du Bois de Boulogne à Paris, à Trouville en Normandie en passant par Bougival, Louveciennes et Argenteuil.

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